Le Royaume-Uni a imposé des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et d’autres sanctions économiques à quatre chefs de la sécurité du Zimbabwe. Ces derniers sont accusés d’être responsables de graves violations des droits humains dans ce pays d’Afrique australe, rapporte l’agence de presse africaine.

Ces sanctions sont imposées au ministre zimbabwéen de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, au chef des renseignements, Isaac Moyo, au Commissaire général de police, Godwin Matanga et au Commandant de la Garde présidentielle, Anselm Sanyatwe.

Ces quatre dirigeants seraient responsables de la mort de 23 manifestants zimbabwéens depuis 2018.

Par ailleurs, le gouvernement zimbabwéen n'a pas encore réagi à cette mesure.