Le Cameroun va bénéficier d’un crédit de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement  (IDA) pour l’aider à faire face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Ce financement servira aussi à renforcer « la résilience aux chocs climatiques des ménages et des producteurs ciblés ».

Les localités visées sont les régions de l'Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l'Est et de l'Adamawa.

Il bénéficiera à plus de 419.000 personnes, dont 159.000 agriculteurs, éleveurs et pêcheurs et 260.000 autres personnes considérées comme en état d'insécurité alimentaire et de vulnérabilité.

Le projet sera mis en œuvre à travers trois piliers essentiels qui sont : un soutien à la stabilisation alimentaire et nutritionnelle en réaction à un choc précoce, le renforcement de la capacité de production intelligente du point de vue climatique des petits exploitants, et un soutien à la surveillance de la crise de la sécurité alimentaire et la capacité de coordination du gouvernement, via des systèmes numériques et d'information innovants.

A terme, l’initiative vise à accroître la productivité et l'accès aux marchés dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche.

Selon Abdoulaye Seck, directeur pays de la Banque mondiale pour le Cameroun,  « nous savons que l'agriculture joue un rôle clé dans l'emploi au Cameroun, et emploie près de 43% de la population active. Mais avec les conditions climatiques actuelles, environ 2 millions de personnes, soit 9 % de la population camerounaise, vivent dans des zones touchées par la sécheresse. Ce qui signifie qu'environ 8 % de la contribution au PIB de la production agricole est compromise chaque année ».