L’Association du transport aérien international (IATA) révèle dans son dernier rapport de mars 2022 sur l’évolution des flux de passagers à travers le monde, que la reprise se poursuit de façon généralisée. 

L’organisme a fait observer que le conflit en Ukraine n’a pas eu de gros impacts sur la demande en transport aérien dans l’ensemble. Quant au variant Omicron, ses effets se sont plus ressentis sur les marchés intérieurs asiatiques.

Le trafic global (mesuré en passagers-kilomètres payants) au cours du mois de mars 2022 a progressé d’environ 76% par rapport à mars 2021, pour atteindre un chiffre proche du niveau d’avant pandémie. Le trafic intérieur global de mars a quant à lui augmenté de 11,7 % par rapport à l’an dernier. L’IATA fait néanmoins remarquer que ce fort taux est lié au retour à la méthode de comparaison entre deux années successives. 2021, qui a enregistré une croissance relativement faible, a ainsi servi de référence en remplacement de 2019.

« Avec la baisse des obstacles aux voyages dans la plupart des endroits, nous assistons à l’augmentation attendue depuis longtemps de la demande refoulée qui se réalise enfin. Malheureusement, nous constatons également de longs retards dans de nombreux aéroports avec des ressources insuffisantes pour faire face à ces chiffres croissants. Il faut s’attaquer de toute urgence à ce problème pour éviter de frustrer l’enthousiasme des consommateurs pour le transport aérien », a indiqué Willie Walsh, directeur général de l’IATA, rapporte l’agence ecofin.

L’évolution du trafic par région fait observer que la demande en Afrique a connu une hausse de 91,8% en mars par rapport à l’année dernière. Selon l’IATA, « la demande de transport aérien en Afrique est confrontée aux faibles taux de vaccination ainsi qu’à la hausse de l’inflation ».