Artiste et influenceuse, Coumba Diallo alias Queen Biz entend se battre pour les droits des sénégalais. La Jeune femme vient de créer un club politique censé damer le pion au régime actuel.

A la tête du Mouvement des jeunes pour la rupture (MJR), Queen Biz n’y va pas par quatre chemins. Très populaire et surtout très suivie sur la toile, la star dakaroise a tapé du poing sur la table, le 3 juillet dernier, lorsqu’elle a décidé de se lancer en politique. Son objectif ?     « réveiller» ses concitoyens et les inciter à contrer le parti au pouvoir.

Celle dont le moindre selfie affole Instagram, a montré son engagement par un discours qui se tient à en croire l’opinion publique. A moins d’une semaine des législatives, Queen Biz multiplie les lives à l’attention de ses fans. Appelant le peuple à se révolter contre les politiciens qui s’enrichissent sur son dos, elle clame haut et fort ce que beaucoup pensent, sans trop oser le dire. Proche de l’opposant Ousmane Sonko et de sa coalition « Yewwi Askan Wi », elle a affirmé avoir enfin trouvé des leaders sincères. 

Pour ceux qui s’interrogent sur son background, la reine des réseaux sociaux ne fait aucun mystère de sa condition sociale. Née dans un milieu précaire, elle commence à travailler à 13 ans comme aide-domestique pour subvenir à ses besoins et acheter ses fournitures scolaires.  Ayant connu la faim et l’insécurité, Coumba Diallo a dû exceller à l’école afin de s’en sortir.

Bac en poche, elle s’inscrit à l’université où elle se met à fréquenter les milieux syndicaux et à écrire ses premiers textes de rap. Injustice sociale, corruption, détournement de richesses par les gouvernants, népotisme (…) tout y passe. Elle continue sur cette voie jusqu’à sa rencontre avec le fils de l’homme politique français Jean-Pierre Bloch. Convaincu de son potentiel, il l’aide à sortir un album baptisé « Maux croisés ».  C’était bien vu, car depuis elle n’a plus arrêté. Reste à savoir si sa carrière politique sera aussi prolifique que sa musique…