14 films en compétition, un panel plutôt bien fourni et un pays hôte qui tient à la pérennité de son initiative.

Toujours très attendu des cinéastes africains depuis sa création, le Festival Ecrans noirs a démarré il y a 5 jours. Placée sous le thème « Le cinéma, un art total », la rencontre internationale oppose pas moins d’une dizaine de pays à travers une centaine de longs et courts métrages.

Plusieurs innovations ont été introduites dans cette édition afin de rassembler tous les publics et accroître l’intérêt des masses envers la manifestation culturelle. Ayant décidé de jouer sur l’itinérance, le festival se déplacera également à Douala, la deuxième ville du pays. Il s’agit en clair de toucher une trentaine de communes camerounaises et de leur faire découvrir une production africaine qui se bonifie d’année en année.

Lycées et collèges sont eux-aussi de la partie ce coup-ci, vu que le top managment du festival a décidé de s’ouvrir à un public plus jeune. But du jeu ? Eveiller l’engouement des écoliers pour le cinéma panafricain et contribuer à créer des vocations. Encouragés à produire des courts-métrages, ces élèves verront leurs travaux évalués et récompensés pour les meilleurs d’entre eux.