La marque de luxe expérimente l’un des pires épisodes de son histoire après une campagne publicitaire jugée pro-pédophilie par le public.

 

Pour faire la promotion de sa dernière collection, la Maison Balenciaga a fait appel à des enfants comme mannequins. Jusqu’ici la démarche ne présente rien d’anormale, sauf que la mise en scène publicitaire et le design des accessoires ont été perçus comme faisant l’apologie du BDSM (Bondage, domination, Sadisme et Masochisme) sur des mineurs. Les modèles, des sacs-peluches revêtus de harnais et autres instruments S&M étaient portés par de petites filles aux postures sexualisées.

Beaucoup de gens sont montés au créneau, dénonçant ce qu’ils considéraient comme une incitation à la pornographie infantile. Face à l’ampleur du scandale, Balenciaga a fait retirer les photos, avant de présenter ses plus plates excuses. Deux réflexes qui n’ont pas épargné à l’enseigne la cabale menée à son encontre depuis quelques jours. Des influenceurs ont cru bon se débarrasser en direct de leurs vêtements et objets signés en guise de protestation et d’inviter d’autres stars, dont Kim Kardashian, à prendre position.

Soucieuse d’éviter le crash de ses ventes, la marque a décidé de poursuivre son scénographe en justice. Son communiqué de presse faisait état de son intention de porter le dossier devant les tribunaux. « Nous prenons cette affaire très au sérieux et engageons une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’articles non approuvés pour la prise de vue de notre campagne printemps-été 2023. Nous condamnons fermement les abus envers les enfants, dont nous défendons la sécurité et le bien-être ». C’est en ces termes que s’est exprimé le groupe actionnaire majoritaire. Une attitude « repentante » dont les consommateurs ne semblent pas vouloir se satisfaire. Des têtes devront tomber, cependant Balenciaga est déterminé à faire porter le chapeau à des éléments étrangers.