L’UNESCO a fait le choix d’inscrire ces produits dans l’une de ses listes les plus importantes. Une bonne nouvelle pour les pays dont ils sont originaires.

Le Raï et la Harissa dans les petits papiers de l’organisme international !  Le premier vient d’Algérie et la seconde de Tunisie mais les deux connaissent une renommée planétaire. Pour l’UNESCO qui a évoqué des « facteurs de cohésion sociale » cette inscription est passée comme une lettre à la poste. Entamées par des associations culturelles basées dans les pays concernés, les procédures ont été validées par la structure onusienne dans le cadre d’une cérémonie tenue à Rabat.

Elément culinaire majeur, la fameuse pâte de piment rouge à l’huile d’olive, est le dénominateur commun de toutes les recettes tunisiennes. Le Raï pour sa part a très vite été considéré comme le mode d’expression d’une jeunesse algérienne désabusée, dans les années 90. Ses rythmes ainsi que ses thèmes ont trouvé un large public hors des frontières algériennes, grâce à ses figures de proue (Cheb Khalid, Cheb Housni, Cheba Fadéla…).Une consécration dument méritée d’un côté comme de l’autre.

L’UNESCO qui a classé à ce jour pas moins de 530 éléments, souhaite préserver par-là des traditions jugées précieuses, afin que les générations futures continuent d’en profiter. Parmi les récents ajouts, on compte également la baguette parisienne et le café turc.