Après l’abolition de la peine de mort, c’est au tour du texte pénalisant les critiques faites au Président de sauter. Le début d’une nouvelle ère ?

Les Zambiens vont pouvoir exprimer leurs opinions sur le Chef d’Etat sans risquer la moindre sanction. Cette suppression du texte législatif initial est le fait du Président Hakainde Hichilema lui-même.

Intervenant simultanément à l’abolition de la peine capitale, la décision présidentielle marque un tournant dans le pays. La Zambie qui souhaite tourner le dos aux lois coloniales a opté pour le changement de son code pénal. Une initiative très bien accueillie par les activistes des droits de l’homme, lesquels y voient la fin d’un chapitre assez sombre de leur Histoire.

A l’époque de sa campagne électorale, Hakainde Hichilema s’était engagé à radier ces deux textes afin que ses concitoyens se sentent à nouveau libres de s’exprimer.  D’autres réformes promises par lui sont attendues par la population, notamment la lutte contre la corruption et une redynamisation de l’économie.