Le projet de loi de finances a été validé à l’unanimité des parlementaires présents.

La loi de finances exercice 2023, ressort en hausse de 4,4% par rapport à la loi de finance rectificative 2022, et s’établit en recettes et en dépenses à 1957,9 milliards FCFA.

Selon Sani Yaya, ministre chargé des finances, cette loi de finance est marquée par « un contexte international marqué par les effets persistants de la crise sanitaire et les conséquences du conflit russo-ukrainien. Ces crises ont entraîné de fortes tensions inflationnistes et le resserrement des politiques monétaires induisant le ralentissement des activités économiques».

Le budget 2023 veut se concentrer sur le social et le développement. Il consacre 48 % des dépenses d’investissement à la mise en œuvre de l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale (Togo 2025), relatif au renforcement de l’inclusion et au développement du capital humain, 35 % à l’axe 2 pour soutenir les secteurs productifs et 17 % à l’axe 3 pour renforcer les capacités de l’Etat, précise l’argentier du gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé.

Par ailleurs, le gouvernement a annoncé la mise en place d’initiatives en soutien au secteur privé, notamment une suspension du paiement des acomptes provisionnels en cas de baisse drastique du chiffre d’affaires ou en cas de cessation d’activités, une exonération des droits et taxes de douane sur les matériels et engins de Bâtiments et Travaux Publics (BTP), une reconduction de l’exonération des droits de douane et de TVA sur les véhicules électriques et hybrides neufs et des abattements fiscaux pour les véhicules de moins de 5 ans, rapporte la presse locale.