L’attitude repentante des autres puissances européennes quant à leur passé colonial, semble laisser le Président français de marbre…

Interviewé par le romancier et journaliste Kamel Daoud, Emmanuel Macron a de nouveau fait grincer des dents par ses déclarations. Ne pensant pas devoir demander pardon à l’Algérie pour la colonisation, il a affirmé qu’un tel mot « romprait tous les liens ».

Une phrase qui pourrait donner lieu à plusieurs lectures, mais qui selon son entendement personnel ne saurait remettre en cause l’envie de « poursuivre le travail de mémoire et de réconciliation entre les deux pays ». Le Chef de l’Etat, a toutefois insisté sur son envie d’accueillir son homologue algérien courant 2023. « Le pire serait de conclure : On s’excuse et chacun reprend son chemin. Le travail de mémoire n’est pas un solde de tout compte ».  Des mots qui ne sont pas pour réchauffer les liens entre les deux pays.

Rappelons qu’il y a plus d’un an, Emmanuel Macron avait provoqué l’indignation côté algérien en mettant en doute « l’existence d’une nation avant la colonisation ».  Un argument caduc censé appuyer à l’époque ses propos sur un système politico-militaire se complaisant dans une « rente mémorielle ». Pour l’accolade faudra repasser…